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MALGRÉ LE CONFINEMENT

VIVEZ LA SEMAINE SAINTE 

avec votre Eglise locale et en direct sur RCF

 

Dans ce contexte de confinement lié à l’épidémie de COVID-19, votre équipe RCF se mobilise pour vous faire vivre en direct la semaine Sainte et la fête de Pâques. 

Ainsi, nous proposons à nos auditeurs une programmation autour de 4 axes : 

  • vivre cette semaine avec notre Eglise locale 

  • donner du sens, 

  • prier, 

  • accompagner.

 

VOS RENDEZ-VOUS DE PROXIMITÉ

Dès ce week-end des Rameaux,  découvrez les Conférences de Carême proposées par le frère Norbert de l'Abbaye de Mondaye. 

Durant toute la Semaine Sainte, les prêtres de vos paroisses, ainsi que les acteurs des mouvements et services des diocèses de Bayeux-Lisieux et de Coutances-Avranches vous accompagnent et vous retrouvent à l'antenne. 

Dès 7h : Un rendez-vous familial pour vivre la semaine Sainte avec les plus petits en réalisant, chaque jour, un objet en lien avec le parcours de Jésus.

à 8h45 : Un temps de méditation pour vivre cette semaine Sainte avec la Vierge Marie, proposé par Sonia Dumesnil

à 11h : Messe en direct des studios de Caen du lundi au mercredi puis Offices du Triduum Pascal avec les frères de l'Abbaye de Mondaye

de 11h30 à 12h30, et à partir de 18h10 : Entretiens avec les Pères de vos communautés locales qui nous accompagneront dans notre Chemin vers Pâques : Monseigneur Laurent Leboul'ch et Monseigneur Jean-Claude Boulanger, les Pères Michel Meneau, Hubert de Balorre, Olivier Le Page, Laurent Berthout, Philippe Caratje, Olivier Ruffray, Emmanuel Geffray, Didier-Marie Golay et Frère Noël-Marie Rath vous donnent rendez-vous sur RCF ! 

Après la retraite du Père François Quillet, Elisabeth Hamard vous propose une immersion dans la spiritualité de Saint François de Salles et Marthe Mosquet continue ses "Chroniques Caté" !

Tout au long de la semaine, les communautés religieuses de vos diocèses vous adresseront également leurs messages et vous partageront leur manière de rester en grande communion spirituelle avec chacun d'entre vous en cette période de confinement ! 

 

DONNER DU SENS

Dans la matinale : 

  • avec les Grands Invités à 8h10

- Sœur Myriam Fontaine, mère abbesse à l’abbaye de La Coudre (Jeudi Saint)

- Bruno-Marie Duffé, secrétaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral du Saint-Siège (Vendredi Saint)

- Mgr Emmanuel Gobilliard, président du Conseil d’orientation RCF (Samedi Saint)

  • avec le Sens des jours Saints à 7h26 et 8h55 : 

- Le Père Sébastien Antoni, assomptionniste, nous délivrera le sens de chacun des jours saints

Deux émissions spéciales en direct : 

  • "Comment vivre le Jeudi Saint dans ce contexte du confinement ?"

Table ronde en direct avec le père Nicolas de Boccard, Bruno Lachnitt (aumonier régional catholique des prisons Auvergne Rhône Alpes) et Bernadette Méloi (directrice du service national de pastorale liturgique et sacramentale). Animée par Véronique Alzieu - Jeudi Saint de 9h à 10h

  • "Comment comprendre tant de souffrance dans nos vies ?"

Table ronde en direct avec la pasteur Nicole Fabre (aumônier des hôpitaux de Lyon), le père Christian Delorme et Jean-Guilhem Xerri (psychanalyste). Animée par Thierry Lyonnet - Vendredi Saint de 9h à10h

 

PRIER AVEC LES GRANDS OFFICES

JEUDI SAINT – 9 AVRIL

18h10-19h30 : Célébration de la Cène et du lavement des pieds

VENDREDI SAINT – 10 AVRIL

15h30 : Chemin de Croix

18h10-19h30 : Cérémonie de la Passion

SAMEDI SAINT – 11 AVRIL

21h-23h : Vigile Pascale

DIMANCHE DE PÂQUES – 12 AVRIL

11h : Messe de la Résurrection suivie de la bénédiction Urbi & Orbi du Pape François en direct de Rome

18h - Culte protestant de la Résurrection

 

ACCOMPAGNER

Libre antenne : « Cultivons nos liens » - du lundi au vendredi, de 21h à 22h

Chaque soir pendant la durée du confinement, RCF vous donne la parole. Véronique Alzieu, Bénédicte Draillard et Anne Kerléo animent une heure de direct pour échanger, partager et témoigner autour de cette épreuve qui nous fragilise et nous rassemble. C'est aussi l'occasion d'évoquer les initiatives positives et de diffuser un message d'espérance.

 

COMMENT NOUS ECOUTER ? 

  • Via la radio : sur nos fréquences FM : 

 CAEN / 94.9  

 BAYEUX / 90.0  

 LISIEUX / 90.8

   VIRE / 96.1  

 ST-LÔ / 96.7  

 CHERBOURG / 101.5  

  • Sur le site  rcf.fr ( choisissez votre radio locale : RCF Calvados-Manche) 

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En ce dimanche des Rameaux et de la Passion 2020, confions à Dieu tout ce qui se passe actuellement  sur notre planète

 

R/ Jésus, Sauveur du monde, écoute et prends pitié

Face à la pandémie du virus, prions pour l’Eglise qu’elle porte sa croix derrière le Christ qu’à travers ses pasteurs, son peuple, en témoignant de l’amour de Dieu au cœur de la détresse humaine. Seigneur, nous t’en prions.

 

Face à la pandémie, prions pour les gouvernements, que leurs décisions aient toujours en vue le bien pour de tous les peuples. Seigneur, nous t’en prions.

 

Face à la pandémie, prions pour le corps médical en première ligne dans la lutte contre cette maladie, que Dieu les guide et les garde. Seigneur, nous t’en prions

 

Face à la pandémie, prions pour  les personnes seules, isolées ainsi que les plus éprouvées, que la tendresse de Dieu soit avec elles. Seigneur, nous t’en prions. 

 

Face à la pandémie, prions pour les policiers, les soldats, que soient respectées les consignes posées par l’Etat en vue du bien de tous. Seigneur, nous t’en prions.

 

Face à la pandémie, prions pour toutes les personnes sous l’emprise d’addictions afin qu’elles soient soutenues sur leur chemin de libération. Seigneur, nous t’en prions.

 

Face à la pandémie, prions pour chaque famille humaine durant ce temps du  confinement, que Dieu aide ses membres à s’écouter, à s’aimer comme Dieu les aime. Seigneur, nous t’en prions.

 

Face à la pandémie, prions pour chaque chrétien, qu’il (qu’elle) prenne son temps de prière en silence pour recevoir le courage, la joie dans la foi, à marcher avec le Christ vers la croix. Seigneur, nous t’en prions.

 

Dieu, le Père tout puissant,  comble nous de ta grâce, et que sous l’action de l’Esprit Saint, nous marchions avec toi Seigneur Jésus tout au long de cette semaine qui nous mène à la victoire de Pâques. Amen.

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PAROISSE NOTRE DAME DE VIE Père Eustache ADINSI 10, place François Mitterrand MEZIDON, le 4 Avril 2020 14270 MEZIDON VALLEE D’AUGE Chers Amis, Voici comment vont se dérouler dans notre paroisse les célébrations de Pâques, depuis le Dimanche des Rameaux et quelques consignes et dates à retenir. ➢ Conformément aux informations diocésaines, le Dimanche après le confinement aura lieu la Bénédiction des Rameaux. Veuillez prendre patience et le dire autour de vous. La fête sera belle. ➢ Une Messe sera dite particulièrement à l’intention de tous et de tous nos défunts, demain à 11h00 en l’Eglise du Breuil. Mais la communauté n’est pas invitée. ➢ le Jeudi Saint, une messe sera célébrée à toutes nos intentions, en l’église du Breuil à 18h00, sans la communauté. ➢ Vendredi Saint, pas de chemin de Croix. La messe de la Passion sera célébrée en l’église du breuil à 18h00, sans fidèle. ➢ La vénération de la croix aura lieu le lundi 14 septembre 2020 en l’Eglise du Breuil à 18h00. ➢ La Veille Pascale sera célébrée, dans notre paroisse, sans fidèle, à 18h00 en l’église du Breuil. ➢ Le Dimanche de Pâques, une messe sera célébrée à 11h00, en l’église du Breuil, sans fidèle Toutes ces cérémonies, seront célébrées par les Prêtres et le Diacre de notre Paroisse. ➢ Les Baptêmes et les Mariages, des mois d’avril et mai, sont reportés (en accord avec les familles et les couples) à une date ultérieure. En ce moment difficile, nous aurons certainement envie de participer à toutes ces célébrations liturgiques comme chaque année. Malheureusement, dans les circonstances que nous vivons actuellement, nous ne le pouvons pas. De grâce, ne regrettez pas, vivons dans l’espérance et restons unis par la prière. NB : Vous pouvez participer à la vie paroissiale en demandant des messes et en adressant un chèque à la paroisse ou en passant par le site ci-après : https://donner.catholique.fr/quete/ Pour le Paroisse Notre Dame de Vie. Bonne fête des Rameaux et bonne semaine Sainte à vous tous.

Père Eustache ADINSI

 

 

Dans les circonstances actuelles, nous ne pouvons pas accompagner nos proches très gravement malades et hospitalisés, nous ne pouvons pas non plus nous tenir au plus près de ceux qui vont passer la mort. Aussi la prière qui nous permet de porter avec le Christ l’événement qui nous bouleverse, est-elle indispensable pour entrer dans un chemin d’espérance. Parce que le Christ se tient près de nous, nous savons qu’il se tient auprès de ceux que nous aimons. Nous savons que notre prière les rejoint, les confortent et les soutient dansl’épreuve de la maladie, comme dans le passage vers le Père de ceux qui vont nous quitter. Pour vous aider à trouver les mots de la prière, vous trouverez dans les pages qui suivent des prières simples, des invocations, une prière adaptée de la Liturgie des heures pour les circonstances actuelles, la méditation du chapelet, ainsi que des textes qui nous redisent les mots de l’espérance, quand nous-mêmes souffrons de la séparation

C’est en face de la mort que l’énigme de la condition humaine atteint son sommet. L’homme n’est pas seulement tourmenté par la souffrance et la déchéance progressive de son corps, mais, plus encore, par la peur d’une destruction définitive. Et c’est par une inspiration juste de son cœur qu’il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d’éternité qu’il porte en lui, irréductible à la seule matière, s’insurge contre la mort. Toutes les tentatives de la technique, si utiles qu’elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété : car le prolongement de la vie que la biologie procure ne peut satisfaire ce désir d’une vie ultérieure, invinciblement ancré dans son cœur. Si toute imagination ici défaille, l’Église, instruite par la révélation divine, affirme que Dieu a créé l’homme en vue d’une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. Car Dieu a appelé et appelle l’homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d’une vie divine inaltérable. [La foi] nous offre la possibilité d’une communion dans le Christ avec nos frères bienaimés qui sont déjà morts, en nous donnant l’espérance qu’ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie.
 Vatican I

Invocation Cœur immaculé de Marie,  refuge des pécheurs,  mère du bon conseil,  viens à notre secours.
Rien que pour aujourd’hui Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère,  Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit. Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre  Je n’ai rien qu’aujourd’hui ! Si je songe à demain, je crains mon inconstance,  Je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui.  Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance  Rien que pour aujourd’hui. Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle, Ô pilote divin ! dont la main me conduit. Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle  Rien que pour aujourd’hui. Ô Vierge Immaculée ! C’est toi ma douce étoile  Qui me donnes Jésus et qui m’unis à lui. Ô Mère ! laisse-moi reposer sous ton voile  Rien que pour aujourd’hui. Mon saint Ange gardien ! couvre-moi de ton aile, Éclaire de tes feux la route que je suis, Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle  Rien que pour aujourd’hui.
Ste Thérèse de Lisieux

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Une année 2020 spéciale : 

semaine sainte chacun chez soi !

Heureusement que nous avons internet pour vivre correctement la priere et le suivi de l'évangile ,se sentir moins seule pour vivre ses moment fort .   

Chemin de croix pour les premiers jours saints 

Depuis toujours les chrétiens célèbrent la mémoire de la passion et de la résurrection du Christ dans l’attente de sa venue définitive. Tout particulièrement, durant le temps du Carême, la méditation du Chemin de croix continue d’ancrer notre prière dans cet événement fondateur. Cet ancrage aide à rendre grâce et intercéder pour le salut du monde, en toutes circonstances

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Seigneur Jésus,

Par amour pour nous, tu as souffert la passion jusqu'à mourir en croix,

Ce sont nos péchés que tu portais afin de nous sauver de l'emprise du mal.

Quel amour! Quelle tendresse! Quelle solidarité !

Ce soir, nos coeurs sont bien peinés pour tant de mal commis contre toi et nous-mêmes.

Que ta mort en croix nous guérisse de tous nos péchés :

Notre incrédulité, nos doutes,

Notre infidélité, nos impuretés,

Notre méchanceté, nos refus de pardonner

Notre manque d'amour, nos égoïsmes...

Seigneur, nous vous tant de choses à confesser.

Prends-nous sous ta miséricorde.

Que ta mort nous enseigne l'amour de Dieu et de nos frères,

Qu'elle nous fasse découvrir le sens de notre vie qui est de t'aimer et de vivre avec toi

Que nous ouvre à ta présence et à ta grâce.

Au soir de ta mort, le silence nous pèse, la peur nos accablé,

Mais malgré tout,nous savons que tu ressusciteras pour régner dans la gloire.

Sois notre Refuge,

Donne-nous de voir un jour la lumière de ta face.

Christ, mort, nous nous reposons dans l'espérance de ta Résurrection.

Que ta grâce avec nous et en nous. Amen.

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Samedi Saint

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Christ, Ressuscité, Seigneur de gloire,

En ce jour saint de ta victoire,

Au moment où tombe le soir,

Dans la joie de la fête, je viens te voir.

Je te rends grâce de m'avoir associé à ta vie de Ressuscité,

Merci d'être entré dans la mort et pour me sauver,

Béni sois-tu pour cette merveille, Seigneur.

En toi je mets espoir, tu es mon bonheur.

Ce soir, je t'invite chez moi, protège-moi de tout danger,

Permets-moi de bien me reposer,

Que ta gloire de Ressuscité environne ma vie.

Gloire à toi, Seigneur, honneur à toi dans tous les siècles des siècles. Amen.

Intro

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#LE_SENS_DE_LA_VIE

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes, Pardonne les quand même...

Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées,

Sois gentil quand même...

Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,

Réussis quand même...

Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,

Sois honnête et franc quand même...

Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit,

Construis quand même...

Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,

Sois heureux quand même...

Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain,

Fais le bien quand même...

Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,

Donne au monde le meilleur que tu as quand même...

Tu vois, en faisant une analyse finale, c'est une histoire entre toi et Dieu, cela n'a jamais été entre eux et toi.

(#TEXTE_DE_MERE_THERESA_DE_CALCUTTA)

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Cardinal Sarah : “Cette épidémie disperse la fumée de l’illusion” VALEURS ACTUELLES  -  13/04/2020 
  Alors que le monde entier est percuté par le coronavirus, le cardinal Robert Sarah, confiné au Vatican, analyse les ressorts de cette crise absolument inédite.    Que vous inspire la crise du coronavirus ?   Ce virus a agi comme un révélateur. En quelques semaines, la grande illusion d'un monde matérialiste qui se croyait tout-puissant semble s'être effondrée. Il y a quelques jours, les politiciens nous parlaient de croissance, de retraites, de réduction du chômage. Ils étaient sûrs d'eux. Et voilà qu'un virus, un virus microscopique, a mis à genoux ce monde qui se regardait, qui se contemplait lui-même, ivre d'autosatisfaction parce qu'il se croyait invulnérable. La crise actuelle est une parabole. Elle révèle combien tout ce en quoi on nous invitait à croire était inconsistant, fragile et vide. On nous disait : vous pourrez consommer sans limites ! Mais l'économie s'est effondrée et les Bourses dévissent. Les faillites sont partout. On nous promettait de repousser toujours plus loin les limites de la nature humaine par une science triomphante. On nous parlait de PMA, de GPA, de transhumanisme, d'humanité augmentée. On nous vantait un homme de synthèse et une humanité que les biotechnologies rendraient invincible et immortelle. Mais nous voilà affolés, confinés par un virus dont on ne sait presque rien. L'“épidémie” était un mot dépassé, médiéval. Il est soudain devenu notre quotidien. Je crois que cette épidémie a dispersé la fumée de l'illusion. L'homme soi-disant tout-puissant apparaît dans sa réalité crue. Le voilà nu. Sa faiblesse et sa vulnérabilité sont criantes. Le fait d'être confinés à la maison nous permettra, je l'espère, de nous tourner de nouveau vers les choses essentielles, de redécouvrir l'importance de nos rapports avec Dieu, et donc la centralité de la prière dans l'existence humaine. Et, dans la conscience de notre fragilité, de nous confier à Dieu et à sa miséricorde paternelle.   Est-ce une crise de civilisation ?   J'ai souvent répété, en particulier dans mon dernier livre, Le soir approche et déjà le jour baisse, que la grande erreur de l'homme moderne était de refuser de dépendre. Le moderne se veut radicalement indépendant. Il ne veut pas dépendre des lois de la nature. Il refuse de se faire dépendant des autres en s'engageant par des liens définitifs comme le mariage. Il considère comme humiliant de dépendre de Dieu. Il s'imagine ne rien devoir à personne. Refuser de s'inscrire dans un réseau de dépendance, d'héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d'une économie laissée à ellemême. Mais tout cela n'est qu'illusion. L'expérience du confinement a permis à beaucoup de redécouvrir que nous dépendons réellement et concrètement les uns des autres. Quand tout s'effondre, seuls demeurent les liens du mariage, de la famille, de l'amitié. Nous avons redécouvert que, membres d'une nation, nous sommes liés par des liens invisibles mais réels. Nous avons surtout redécouvert que nous dépendons de Dieu.   Parleriez-vous de crise spirituelle  Avez-vous remarqué la vague de silence qui a déferlé sur l'Europe ? Brusquement, en quelques heures, même nos villes bruyantes se sont apaisées. Nos rues souvent grouillantes de monde et de machines sont aujourd'hui désertes, silencieuses. Beaucoup se sont retrouvés seuls, en silence, dans des appartements qui sont devenus comme autant d'ermitages ou de cellules monacales. Quel paradoxe ! Il aura fallu un virus pour que nous nous taisions. Et tout d'un coup nous avons pris conscience que notre vie était fragile. Nous avons réalisé que la mort n'était pas loin. Nos yeux se sont ouverts. Ce qui nous préoccupait : nos économies, nos vacances, les polémiques médiatiques, tout cela nous est apparu secondaire et vain. La question de la vie éternelle ne peut manquer de se poser quand on nous annonce tous les jours un grand nombre de contagions et de décès. Certains paniquent. Ils ont peur. 
D'autres refusent de voir l'évidence. Ils se disent : c'est un mauvais moment à passer. Tout recommencera comme avant.   Le temps est fini des fausses pudeurs et des hésitations pusillanimes. Et si, tout simplement, dans ce silence, cette solitude, ce confinement, nous osions prier ? Si nous osions transformer notre famille et notre maison en église domestique. Une église est un lieu sacré qui nous rappelle qu'en cette maison de prière tout doit être vécu en cherchant à orienter toute chose et tout choix vers la Gloire de Dieu. Et si, tout simplement, nous osions accepter notre finitude, nos limites, notre faiblesse de créature ? J'ose vous inviter à vous tourner vers Dieu, vers le Créateur, vers le Sauveur. Lorsque la mort est si massivement présente, je vous invite à vous poser la question : la mort est-elle vraiment la fin de tout ? ou bien n'est-elle pas un passage, douloureux certes, mais qui débouche sur la vie ? C'est pour cela que le Christ ressuscité est notre grande espérance. « Regardons vers Lui. Attachons-nous à Lui. Il est la Résurrection et la Vie. Qui croit en Lui, même s'il meurt, vivra, et quiconque vit et croit en Lui ne mourra jamais » (Jn 11,25-26). Ne sommes-nous pas comme Job dans la Bible ? Appauvris de tout, les mains vides, le cœur inquiet : que nous reste-t-il ? La colère contre Dieu est absurde. Il nous reste l'adoration, la confiance et la contemplation du mystère. Si nous refusons de croire que nous sommes le fruit d'un vouloir amoureux de Dieu tout-puissant, alors tout cela est trop dur, alors tout cela n'a pas de sens. Comment vivre dans un monde où un virus frappe au hasard et fauche des innocents ? Il n'y a qu'une réponse : la certitude que Dieu est amour et qu'il n'est pas indifférent à notre souffrance. Notre vulnérabilité ouvre notre cœur à Dieu et elle incline Dieu à nous faire miséricorde. Je crois qu'il est temps d'oser ces mots de foi. Le temps est fini des fausses pudeurs et des hésitations pusillanimes. Le monde attend de l'Église une parole forte, la seule parole qui donne l'Espérance et la confiance, la parole de la foi en Dieu, la parole que Jésus nous a confiée.   Que doivent faire les prêtres dans cette situation ?   Le pape a été très clair. Les prêtres doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour demeurer proches des fidèles. Ils doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assister les mourants, sans compliquer la tâche des soignants et des autorités civiles. Mais personne n'a le droit de priver un malade ou un mourant de l'assistance spirituelle d'un prêtre. C'est un droit absolu et inaliénable. En Italie, le clergé a déjà payé un lourd tribut. Soixante-quinze prêtres sont morts en portant assistance aux malades. Mais je crois aussi que de nombreux prêtres redécouvrent leur vocation à la prière et à l'intercession au nom du peuple entier. Le prêtre est fait pour se tenir constamment devant Dieu pour l'adorer, le glorifier et le servir. Ainsi, dans les pays confinés, les prêtres se retrouvent dans la situation inaugurée par Benoît XVI. Ils apprennent à passer leurs journées dans la prière, la solitude et le silence offerts pour le salut des hommes. S'ils ne peuvent physiquement tenir la main de chaque mourant comme ils le voudraient, ils découvrent que, dans l'adoration, ils peuvent intercéder pour chacun. J'aimerais que les malades, les personnes isolées et en détresse ressentent cette présence sacerdotale mystérieuse. En ces jours terribles, personne n'est seul, personne n'est abandonné. Auprès de chacun, le Bon Pasteur veille. Au nom de chacun, l'Église veille et intercède comme une mère. Les prêtres peuvent redécouvrir leur paternité spirituelle à travers la prière continuelle. Ils redécouvrent leur identité profonde : ils ne sont pas d'abord des animateurs de réunions ou de communautés, mais des hommes de Dieu, des hommes de prière, des adorateurs de la Majesté de Dieu et des contemplatifs.   Par la messe, le prêtre touche le monde entier. Parfois, à cause du confinement, ils célèbrent la messe dans la solitude. Ils mesurent alors l'immense grandeur du sacrifice eucharistique qui n'a pas besoin d'une assistance nombreuse pour produire ses fruits. Par la messe, le prêtre touche le monde entier. Comme Moïse et comme Jésus lui-même, les prêtres redécouvrent la puissance de leur intercession, leur fonction de médiateur entre Dieu et l'homme. Certes, en célébrant l'eucharistie, ils n'ont plus le peuple de Dieu devant eux. Alors, qu'ils tournent leur regard vers l'Orient. Car « c'est de l'orient que vient la propitiation». C'est de là que vient l'homme dont le nom est Orient, qui est devenu médiateur entre Dieu et les hommes. Par là, vous êtes donc invités à toujours 
regarder vers l'orient, « où se lève pour vous le Soleil de justice, où la lumière apparaît toujours pour vous », nous dit Origène dans une homélie sur le Lévitique. Il faudra se souvenir de tout cela après la crise pour ne pas retomber dans une vaine agitation.   Et les fidèles ?   Les chrétiens aussi expérimentent très concrètement la communion des saints, ce lien mystérieux qui unit tous les baptisés dans la prière silencieuse et le face-à-face avec Dieu. Il est important de redécouvrir combien peut être précieuse l'habitude de lire la Parole de Dieu, de réciter le chapelet en famille et de consacrer du temps à Dieu, dans une attitude de don de soi, d'écoute et d'adoration silencieuse. Habituellement, on évalue l'utilité d'une personne à son influence, sa capacité d'action voire d'agitation. Tout d'un coup, nous voilà tous remis à égalité. Nous voudrions être utiles, servir à quelque chose. Mais nous ne pouvons que prier, nous encourager mutuellement, nous supporter les uns les autres. Il est temps de redécouvrir la prière personnelle. Il est temps de réentendre Jésus nous dire : « Quand tu pries, retiretoi dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Mt 6,6). Il est l'heure de redécouvrir la prière en famille. Il est l'heure, pour les pères de famille, d'apprendre à bénir leurs enfants. Les chrétiens, privés de l'eucharistie, mesurent combien la communion était une grâce pour eux. Je les encourage à pratiquer l'adoration depuis chez eux, car il n'y a pas de vie chrétienne sans vie sacramentelle. Au milieu de nos villes et de nos villages, le Seigneur demeure présent. Parfois aussi l'héroïsme est demandé aux chrétiens : quand les hôpitaux demandent des volontaires, quand il faut s'occuper des personnes isolées ou à la rue.   Qu'est-ce qui doit changer ?   Certains disent : plus rien ne sera comme avant. Je l'espère. Mais je crains plutôt que tout ne recommence comme avant car, tant que l'homme ne revient pas à Dieu de tout son cœur, sa marche vers le gouffre est inéluctable. Nous mesurons en tout cas combien le consumérisme mondialisé a isolé les individus et les a réduits à l'état de consommateurs livrés à la jungle du marché et de la finance. La mondialisation, qu'on nous avait promise heureuse, s'est révélée un leurre. Dans les épreuves, les nations et les familles font corps. Mais les coalitions d'intérêts se débandent.   On voit ressurgir des cœurs l'esprit de don de soi et de sacrifice. La crise actuelle démontre qu'une société ne peut être fondée sur des liens économiques. Nous prenons conscience de nouveau d'être une nation, avec ses frontières, que nous pouvons ouvrir ou fermer pour la défense, la protection et la sécurité de nos populations. Au fondement de la vie de la Cité, on trouve des liens qui nous précèdent : ceux de la famille et de la solidarité nationale. Il est beau de les voir ressurgir aujourd'hui. Il est beau de voir les plus jeunes prendre soin des anciens. Il y a quelques mois, on parlait d'euthanasie et certains voulaient se débarrasser des grands malades et des handicapés. Aujourd'hui, les nations se mobilisent pour protéger les personnes âgées. On voit ressurgir des cœurs l'esprit de don de soi et de sacrifice. On a l'impression que la pression médiatique nous avait contraints à cacher la meilleure part de nous-mêmes. On nous avait appris à admirer les “gagnants”, les “loups”, ceux qui réussissaient, quitte à écraser les autres au passage. Voilà que soudain on admire et applaudit avec respect et gratitude les aides-soignantes, les infirmières, les médecins, les volontaires et les héros du quotidien. Tout d'un coup, on ose acclamer ceux qui servent les plus faibles. Notre temps avait soif de héros et de saints, mais il le cachait et en avait honte. Serons-nous capables de garder cette échelle de valeurs ? Serons-nous capables de refonder nos cités sur autre chose que la croissance, la consommation et la course à l'argent ? Je crois que nous serions coupables si, au sortir de cette crise, nous replongions dans les mêmes erreurs. Cette crise démontre que la question de Dieu n'est pas seulement une question de conviction privée, elle interroge le fondement de notre civilisation. 
 
Par Charlotte d’Ornellas

“Là où règne la confusion, Dieu ne peut habiter !” : au plus sombre de la pandémie, le cardinal Sarah appelle à l’unité de l’Eglise Par Charlotte d'Ornellas Publié le 12/04/2020 à 08:00 Alors que des prêtres sont en première ligne pour accompagner leurs communautés face au coronavirus, l’Eglise pourrait connaitre un nouveau souffle et dépasser ses divisions internes. Deuxième partie. Valeurs actuelles. La dernière fois que vous avez pris la parole, c'était lors de la sortie de votre livre, écrit avec la participation de Benoît XVI. Quel regard portez-vous sur cette période houleuse ? Cardinal Robert Sarah. J'ai été très frappé par la violence et les calomnies grossières qui se sont déchaînées dès la sortie du livre “Des profondeurs de nos cœurs ”. Avec Benoît XVI, nous avions voulu ouvrir un débat de fond, une réflexion sereine, objective et théologique sur le sacerdoce et le célibat, en nous appuyant sur la Révélation et les données historiques. Nous nous sommes trouvés face à des accusations haineuses, mensongères et diffamantes. On a tenté de salir les personnes. On a voulu nous disqualifier en nous faisant passer pour des naïfs, victimes d'une manipulation éditoriale. J'ai lu beaucoup d'invectives et d'injures, mais très peu de réflexion théologique et pastorale et surtout très peu de comportements chrétiens. Pourtant, avec Benoît XVI, nous faisions des propositions audacieuses de réforme du mode de vie des prêtres. Personne n'a relevé ni commenté ce que je crois être les pages les plus importantes de notre réflexion, celles qui concernent le nécessaire renoncement aux biens matériels de la part des prêtres, celles qui appellent à une réforme fondée sur la recherche de la sainteté et la vie de prière des prêtres, celles qui invitent à « se tenir devant Toi et Te servir ». Le prêtre doit être une personne pleine de rectitude, vigilante, qui se tient droite. À tout cela s'ajoute la nécessité de servir Dieu et les hommes. Notre livre se voulait spirituel, théologique et pastoral, les médias et quelques experts autoproclamés en ont fait une lecture politique et dialectique. Maintenant que les polémiques stériles se sont dissipées, peut-être pourra-t-on enfin le lire vraiment ? Peut-être pourra-t-on en discuter paisiblement ? Bien entendu, j'ai souffert pendant cette période, j'ai ressenti vivement les attaques contre Benoît XVI. Mais au fond, j'ai surtout été blessé de constater à quel point la haine, le soupçon et la division ont envahi l'Église sur une question aussi fondamentale et aussi capitale pour la survie du christianisme : le célibat sacerdotal. Le grand absent des réactions a été Benoît XVI lui-même. Sait-on comment il a traversé cette période ? Il en a été profondément peiné. Mais sa souffrance, il l'a assumée, dans le silence, la prière et l'offrande de lui-même pour la sanctification de l'Église. Dans son exhortation postsynodale, le pape François n'a même pas abordé la question du célibat des prêtres. En êtes-vous satisfait ? 2 Le pape François est fidèle à lui-même et aux trésors de l'Église. Bien avant le synode sur l'Amazonie, il avait affirmé : « Je préfère donner ma vie que de changer la loi du célibat. » Avec Benoît XVI, nous avons écrit ce livre sans savoir s'il sortirait avant ou après l'exhortation apostolique. Notre réflexion a voulu être autonome, sans lien avec les conclusions du synode. Nous l'avons conçue dans un esprit de profonde obéissance filiale au Saint-Père. Nous voulions remplir notre devoir d'évêque : apporter au pape et à nos frères dans l'épiscopat une réflexion apaisée et mûrie dans la prière. J'ai fait porter ce livre au Saint-Père dès son impression. Nous voulions aussi soutenir les prêtres ébranlés et blessés par les remises en cause du sacerdoce. Je reçois tous les jours des témoignages bouleversants de prêtres et d'évêques qui me disent combien ces lignes les ont réconfortés et ramenés au fondement de leur vie sacerdotale donnée pour l'Église. Diriez-vous alors que certains ont eu la tentation d'utiliser l'Amazonie comme prétexte à des revendications idéologiques ? Au lendemain de la publication de l'exhortation apostolique Querida Amazonia du pape François, certains prélats ont manifesté de la déception et du dépit. Ils n'étaient pas inquiets pour les peuples d'Amazonie, mais déçus parce que l'Église, selon eux, aurait dû profiter de cette occasion pour se mettre au diapason du monde moderne. On a bien vu à ce moment que la question amazonienne avait été instrumentalisée. On avait utilisé la détresse des pauvres pour promouvoir des projets idéologiques. Je dois avouer qu'un tel cynisme m'attriste profondément. Au lieu de travailler à faire découvrir aux peuples de l'Amazonie la profondeur et la richesse uniques de la personne de Jésus-Christ et de son message de Salut, on a voulu “amazoniser” Jésus-Christ et lui faire épouser les croyances et pratiques des indigènes amazoniens, en leur proposant un sacerdoce à taille humaine adapté à leur situation. Les peuples de l'Amazonie, comme ceux d'Afrique, ont besoin d'un Christ crucifié, « scandale pour les juifs, folie pour les païens », vrai Dieu et vrai homme, qui est venu sauver les hommes marqués par le péché, leur donner la Vie et les réconcilier entre eux et avec Dieu, en faisant la paix par le sang de sa Croix. Il vient sauver tout homme profondément marqué par le péché. Comment analysez-vous la tendance à opposer des courants, voire des hommes, au sein de l'Église ? À la sortie de votre livre, certains ont même évoqué une “guerre des papes”… J'en suis très peiné et attristé. Cette maladie qui consiste à réduire l'Église à un champ de bataille politique finit par gagner les chrétiens et les clercs eux-mêmes. Dans les médias et les réseaux sociaux, chacun commente, juge et parfois condamne ou insulte. Cette attitude provient d'un regard naturaliste. Beaucoup ne voient pas que l'Église est d'abord un mystère. Elle est la continuation sur terre de la présence du Christ. Elle doit être le lieu de la charité, de la communion et de l'unité dans la foi. Si nous ne retrouvons pas un peu de bienveillance, le Christ ne sera pas au milieu de nous et alors nous rendrons l'Église inféconde. Si la haine, le soupçon et le ressentiment s'infiltrent parmi nous, nous mourrons. Comment 3 serions-nous crédibles si nous n'avons pas entre nous le minimum de charité ? Comment serions-nous crédibles si nous ne savons pas nous demander mutuellement pardon ? L'Église est une, mais les fidèles voient qu'il y a des tendances différentes voire opposées, des points de désaccord entre les hommes d'Église. Comprenez-vous leur potentielle inquiétude ? L'unité de l'Église est d'abord fondée sur la prière. Si nous ne prions pas ensemble, nous serons toujours divisés. J'aimerais que les synodes soient davantage des temps de prière commune et non un champ de bataille idéologique ou politique. J'aimerais que la vie de la curie romaine soit davantage marquée par une vie commune de prière et d'adoration. J'aimerais que la vie de toute l'Église soit d'abord une vie de prière commune. Je suis persuadé que la prière est notre premier devoir de prêtre. De la prière naîtra l'unité. De la prière surgit la vérité. Mais l'unité des catholiques n'est pas une simple affection sentimentale. Elle se fonde sur ce que nous avons en commun : la Révélation que le Christ nous a laissée. Si chacun défend son opinion, sa nouveauté, alors la division se répandra partout. La source de notre unité nous précède. La foi est une, c'est elle qui nous unit. L'hérésie est le véritable ennemi de l'unité. Je suis frappé de constater que le subjectivisme hystérise les débats. Si l'on croit à la vérité, on peut la chercher ensemble, on peut même avoir des débats francs entre théologiens, mais les cœurs demeurent apaisés. On sait bien qu'à la fin la vérité apparaît. Au contraire, quand on remet en cause l'objectivité intangible de la foi, alors tout se transforme en rivalités de personnes et en luttes de pouvoir. La dictature du relativisme, parce qu'elle détruit la confiance paisible en la vérité révélée, empêche un climat de sereine charité entre les hommes. Prenons l'exemple de l'ordination des hommes mariés. Deux tiers des évêques du synode le réclamaient pour l'Amazonie, le pape Benoît XVI et vous-même le redoutiez… Nous ne devons pas avoir peur. L'Église est comme la barque des apôtres que nous décrit l’Évangile : souvent dans la tempête, parfois au bord du naufrage, mais jamais submergée. Le Christ est dans la barque avec nous, même s'Il semble dormir. Je veux demander aux chrétiens de rester calmes et confiants. La foi ne change pas, les sacrements ne changent pas. Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et pour les siècles. La vie divine se transmet malgré nos erreurs et nos péchés. Les clercs se sont souvent disputés. Dieu est plus puissant que nos mesquineries humaines. Si chacun défend son opinion, sa nouveauté, sa manière d'inculturer la Révélation et les trésors de la Tradition de l'Église, alors la division se répandra partout et la division s'installera parmi les fidèles. Nous devons au peuple chrétien un enseignement clair, ferme et stable. Comment accepter que les conférences épiscopales se contredisent ? Là où règne la confusion, Dieu ne peut habiter ! Ceux qui annoncent à grand fracas le changement et la rupture ne cherchent pas le bien du troupeau. L'unité de la foi suppose l'unité du magistère dans l'espace et dans le temps. Quand un enseignement nouveau nous est donné, il doit toujours être interprété en cohérence avec l'enseignement qui précède. Si 4 nous introduisons des ruptures et des révolutions, nous brisons l'unité qui régit la sainte Église à travers les siècles. Cela ne signifie pas que nous soyons condamnés au fixisme. Mais toute évolution doit être une meilleure compréhension et un approfondissement du passé. L'herméneutique de réforme dans la continuité que Benoît XVI a si clairement enseignée est une condition sine qua non de l'unité. Ceux qui annoncent à grand fracas le changement et la rupture ne cherchent pas le bien du troupeau. Notre unité se forgera autour de la vérité de la doctrine catholique. Il n'y a pas d'autres moyens. Quel cadeau plus merveilleux à offrir à l'humanité que la vérité de l'Évangile, et un sacerdoce tel que le Christ et les apôtres l'ont vécu ? Que pensez-vous du processus synodal en cours en Allemagne ? Des cardinaux ont dénoncé le risque de “protestantisation” de cette Église... Ce qui se passe en Allemagne est terrible. On a l'impression que les vérités de la foi et les commandements de l'Évangile vont être mis aux voix. De quel droit pourrions-nous décider de renoncer à une partie de l'enseignement du Christ ? Je sais que beaucoup de catholiques allemands souffrent de cette situation. Comme l'a souvent dit Benoît XVI, l'Église d'Allemagne est trop riche. Avec l'argent, on est tenté de tout faire : changer la Révélation, créer un autre magistère, une Église non plus une, sainte, catholique et apostolique, mais allemande. Le risque pour elle est de se penser comme une des institutions du monde. Comment dès lors ne finirait-elle pas par penser comme le monde ? Je voudrais inviter mes frères allemands à faire l'expérience de la pauvreté, à renoncer aux subventions de l'État. Une Église pauvre n'aura pas peur de la radicalité de l'Évangile. Je crois que, souvent, nos liens avec l'argent ou le pouvoir séculier nous rendent frileux ou même lâches pour annoncer la Bonne Nouvelle. Derrière ce débat se pose la question de la nature surnaturelle de la foi. Être chrétien n'est pas seulement un complément spirituel pour une vie séculière, un aspect du développement personnel dont les hommes contemporains stressés sont friands. Être chrétien, c'est laisser Dieu lui-même faire irruption dans nos vies et nous changer. Nous ne faisons pas notre marché dans l'ensemble des croyances et des pratiques spirituelles. Nous recevons intégralement et totalement l'évènement surnaturel de la Révélation divine. Il s'impose à nous. Il bouleverse nos vies. Sur les questions internes à l'Église, il existe aujourd'hui des débats. Le pape François a déclaré ne pas craindre le schisme. Vous non plus ? Comment pourrait-on ramener l'unité ? Cela n'est possible que par une priorité donnée à la prière et à l'adoration. Ensemble nous y apprendrons la fidélité intégrale à la doctrine catholique vécue dans la plus grande charité. L'Église est secouée de toutes parts. Des batailles internes aux affaires de pédophilie en passant par son apparente inadéquation au monde moderne… Que se passe-t-il ? Nous vivons une crise profonde. Mais cette crise est d'abord une crise de la foi et une profonde crise du sacerdoce. Les crimes abominables des prêtres en sont le symptôme le plus terrifiant. Quand Dieu n'est pas au centre, quand la foi ne détermine plus l'action, quand elle n'oriente plus et n'irrigue plus la vie des hommes, alors de tels délits deviennent possibles. Comme le disait encore Benoît XVI : « Pourquoi la 5 pédophilie a-t-elle atteint de telles proportions ? En dernière analyse, la raison en est l'absence de Dieu. » On a, en effet, formé des prêtres sans leur enseigner que le seul point d'appui de leur vie est Dieu, sans leur faire expérimenter que leur vie n'a de sens que par Dieu et pour lui. Privé de Dieu, il ne leur est resté que le pouvoir. Certains ont sombré dans la logique diabolique des abus d'autorité et des crimes sexuels. Si un prêtre ne fait pas quotidiennement l'expérience qu'il n'est qu'un instrument, alors il risque de s'enivrer d'une sensation de puissance. Si la vie d'un prêtre n'est pas une vie consacrée, alors il est en grand danger d'illusion et de déviation. La face de l'Église a été souillée par le péché de ses fils. Mais aujourd'hui apparaît à nouveau le vrai visage de l'Église. Il resplendit chez ces prêtres courageux qui vont assister les mourants au péril de leur vie, chez ces prêtres qui portent leur peuple dans la prière silencieuse et secrète. Les chrétiens sont affaiblis par leur manque de foi. Certains chrétiens semblent vouloir se priver de cette lumière. Ils se contraignent à voir le monde avec un regard sécularisé. Pourquoi ? Est-ce un désir d'être acceptés par le monde ? Un désir d'être comme tout le monde ? Je me demande si, au fond, cette attitude ne masque pas tout simplement la peur qui nous fait refuser d'entendre ce que Jésus lui-même nous dit : « Vous êtes le sel de la terre. […] Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5,13-14). Quelle responsabilité ! Quelle charge ! Renoncer à être le sel de la terre, c'est condamner le monde à rester fade et sans goût, renoncer à être la lumière du monde, c'est le condamner à l'obscurité. Nous ne devons pas nous y résoudre ! Que faire ? Il y a, chez beaucoup de chrétiens, une répugnance à témoigner de la foi ou à porter au monde la lumière. Notre foi est devenue tiède, tel un souvenir qui s'estompe peu à peu. Elle devient comme un brouillard froid. Alors nous n'osons plus affirmer qu'elle est l'unique lumière du monde. Pourtant, nous avons à témoigner non de nous-mêmes, mais de Dieu qui est venu à notre rencontre et s'est révélé. Nous ne pouvons plus nous dire croyants et vivre en pratique comme des athées ! Il est temps d'arracher les chrétiens au relativisme ambiant qui anesthésie les cœurs et endort l'amour ! On mesure, à notre apathie devant les déviations doctrinales, la tiédeur qui s'est installée parmi nous. Il n'est pas rare de voir enseignées de graves erreurs dans les universités catholiques ou dans les publications officiellement chrétiennes. Personne ne réagit ! Prenons garde, un jour les fidèles nous demanderont des comptes. Ils nous accuseront devant Dieu de les avoir livrés aux loups et d'avoir déserté notre poste de pasteur défendant la bergerie. Notre foi conditionne notre amour pour Dieu. Défendre la foi, c'est défendre les plus faibles, les plus simples, et leur permettre d'aimer Dieu en vérité. Il y va du salut des âmes, des nôtres et de celles de nos frères. Le jour où nous ne brûlerons plus d'amour pour notre foi, le monde mourra de froid, privé de son bien le plus précieux. Qui aujourd'hui se lèvera pour annoncer aux villes d'Occident la foi qu'elles attendent ? Qui se lèvera pour annoncer l'Évangile aux musulmans ? Ils la recherchent sans le savoir. Ils se tournent vers l'islamisme parce que l'Occident leur offre comme unique religion la société de consommation. Nous ne pouvons plus nous dire croyants et vivre en pratique comme des athées ! 6 Vous qui êtes au cœur de l'Église et de son centre de décision qu'est le Vatican, quel regard portez-vous sur l'Église aujourd'hui ? Le centre de l'Église n'est pas l'administration vaticane. Le centre de l'Église est dans le cœur de tout homme qui croit en Jésus-Christ, qui prie et qui adore. Le centre de l'Église est au cœur des monastères. Le centre de l'Église est surtout dans chaque tabernacle parce que Jésus y est présent. On ne peut juger l'Église avec des critères mondains. Elle n'a que faire des sondages. Elle n'est pas là pour être influente dans le monde. 

Aujourd’hui 1 mai 2020 , nous sommes toujours dans le confinement  

Fête  de  ST JOSEPH 

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Nous rentrons dans le mois de Marie 

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 O Marie, tu resplendis toujours sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance. Nous nous confions à toi, Santé des malades, qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus, en maintenant ta foi ferme. Toi, Salut du peuple romain, tu sais de quoi nous avons besoin et nous sommes certains que tu veilleras afin que, comme à Cana de Galilée, puissent revenir la joie et la fête après ce moment d’épreuve. Aide-nous, Mère du Divin Amour, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus, qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs pour nous conduire, à travers la croix, à la joie de la résurrection. Amen

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Sainte Thérèse, nous te prions d’intercéder auprès de Jésus pour que soit éradiquée cette maladie.

Nous te prions Thérèse, pour tous les soignants et les personnes engagées qui, sans relâche, prennent soin des personnes malades.

Nous te prions Thérèse, pour tous les politiques et les responsables qui doivent prendre des décisions cruciales.

Nous te prions Thérèse, pour les entreprises aujourd’hui en difficulté et pour toutes les personnes dans l’impossibilité de travailler.

Nous te prions Thérèse, pour chacune des familles éprouvées par la maladie, le deuil, le confinement.

Avec toi, sainte Thérèse, nous voulons rendre grâce pour les gestes de solidarité que cette épreuve planétaire suscite.

Sainte Thérèse, toi qui as promis de faire tomber une pluie de roses, garde-nous dans la confiance et la paix,

accueille au Ciel, les nombreux défunts, obtiens-nous de Jésus ressuscité d’entre les morts,

le recul et l’arrêt de cette pandémie comme don de l’amour du Père, dans le souffle de l’Esprit Saint. Amen.

Avec toi Thérèse, je veux redire : Notre Père…

Avec toi, Thérèse, je veux prier : Je vous salue Marie…

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face, prie pour nous.

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MOIS DE MARIE

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Évangile selon St Marc (1, 9-11) Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. » Lecture du livre d’Isaïe (55, 10-11) La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, pour donner la semence au semeur et le pain à celui qui mange ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission. Cantique (Is 12, 2-6) Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël ! Prière Vierge Marie, Jésus, le Fils du Père et ton fils, est apparu dans la réalité de notre chair. Donne-nous, par ton intercession, que notre humanité soit transformée par la sienne. Pour moi aujourd’hui Père, je te confie les enfants, et en particulier ceux qui viennent de recevoir le baptême. Donne-leur de découvrir la liberté à laquelle tu les appelles en faisant d’eux tes enfants. Amen ! 2ème Mystère Lumineux : LE MIRACLE DE CANA Évangile selon St Jean (2, 1-5) Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond ; « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Lecture du livre de la Sagesse (7, 22-23,26) Il y a dans la Sagesse un esprit intelligent et saint, unique et multiple, subtil et rapide ; pénétrant, net, clair et intact ; ami du bien, vif, irrésistible, bienfaisant, ami des hommes ; ferme, sûr et paisible, tout-puissant et observant tout, traversant tous les esprits, même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils. Elle est le reflet de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l’activité de Dieu, l’image de sa bonté. Psaume 110 (2n, 4-5 ; 9) Grandes sont les œuvres du Seigneur ; tous ceux qui les aiment s’en instruisent. De ses merveilles il a laissé un mémorial ; Le Seigneur est tendresse et pitié. Il a donné des vivres à ses fidèles, gardant toujours mémoire de son alliance. Il apporte la délivrance à son peuple ; son alliance est promulguée pour toujours : saint et redoutable est son nom. Prière Femme, merci encore de nous redire aujourd’hui : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Pour moi aujourd’hui Seigneur, tu te révèles au plus secret de nos vies, dans les moments difficiles, comme dans les grands jours de fête. Accord-nous de découvrir ta présence à nos côtés, et montre-nous ton visage. 3ème Mystère Lumineux : LA PRÉDICATION DU ROYAUME Évangile selon St Marc (Mc 1, 14-18) Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissezvous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c’étaient des pêcheurs< ; Jésus leur dit « Venez derrière moi. je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. Lecture du livre d’Isaïe (61, 1-2) L’esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, annoncer une année de bienfaits, accordée par le Seigneur, et un jour de revanche pour notre Dieu. Psaume 24 (4-5, 8-9) Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta toute. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin>. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. Prière Vierge et Mère, que ta prière nous aide, chaque jour, à entendre et à vivre la Bonne NOUVELLE QUE jésus nous a fait connaître< ; Sue nous devenions, nous aussi et comme ses Apôtres, des témoins en esprit et vérité, en paroles et en acte. Que l’Evangile qu’il nous a donné prenne, par notre témoignage, chair dans notre monde. Pour moi aujourd’hui Seigneur Jésus, tu as marché sur les routes de Galilée. Tu as dit on amour aux petits et aux pauvres. Tout en annonçant le Royaume et en guérissant les malades, tu n’as cessé de te tourner vers ton Père. Apprends-nous encore aujourd’hui à dire : « Notre Père ! » 4ème Mystère Lumineux : LA TRANSFIGURATION Évangile selon St Matthieu (17, 1-5) Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. (…) De ma nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Lecture du livre de Daniel (7, 9-10) Son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête comme de la laine immaculée ; son trône était de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des millions d’êtres le servaient, ces centaines de millions se tenaient devant lui. Psaume 96 (4-6,9) Quand les éclairs illuminèrent le monde, la terre le vit et s’affola ; les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur, devant le Maître de toute la terre. Les cieux ont proclamé sa justice, et tous les peuples ont vu sa gloire. Tu es, Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre : tu domines de haut tous les dieux. Prière Vierge et Mère, tu nous invites à écouter Jésus, ton fils, pour qu’ainsi, nous apprenions à faire sa volonté, comme toi-même, la première, tu as fait la volonté du Père. Pour moi aujourd’hui Seigneur, avec toi je veux descendre de la montagne, rejoindre les foules et leur annoncer la venue de ton règne. 5ème Mystère Lumineux : L’INSTITUTION DE L’EUCHARISTIE Lecture de St Paul Apôtre aux Corinthiens (1Co2, 23-25)

, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Lecture de St Paul Apôtre aux Corinthiens (1Co 10, 16-17) Frères, la coupe d’action de grâce que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.
Psaume 115 (12-13.15.17) Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce j’invoquerai le nom du Seigneur.
Prière Eve nouvelle, tu as porté en ton sein le nouvel Adam, le Dieu qui ressuscite. Donne-nous de recevoir en notre chair le pain de l’immortalité, pain qui comble ceux qui ont faim de son amour. Alors, avec toi, nous pourrons entonner le chant de sa victoire.
Pour nous aujourd’hui Seigneur, donne à ceux qui partagent ton corps et ton sang d’être rassemblés, par l’Esprit Saint en un seul corps. qu’ils soient tes témoins au cœur du monde, chaque jour et pour les siècles des siècles. Amen !


 
 
 
 
 
 
 
Mois de Marie 2020 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1er Mystère Douloureux : L'AGONIE DE JÉSUS AU JARDIN DES OLIVIERS 
 
 
Évangile selon St Matthieu (26, 37-39) Il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : «Mon âme est triste à en mourir ; Demeurez ici et veillez avec moi. » Il s’écarta un peu et tomba la face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » 
 
Lecture du prophète d’Isaïe (53, 7-8) Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche ; comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple. 
 
Psaume 30 (2.6.16) En toi Seigneur, j’ai mon refuge ; garde-moi d’être humilié pour toujours. En tes mains je remets mon Esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Mes jours  sont dans ta main ; délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent. 
 
Prière Mère très aimante, donne-nous un vrai regret de nos fautes ; Donne-nous aussi de nous abandonner avec confiance à la volonté de Dieu. 
 
Pour moi aujourd’hui Seigneur, Marie ta mère est là, à tes côtés, comme toujours ! Présence de chaque jour, présence de chaque instant, discrète et silencieuse, Marie écoute ! Elle regarde, elle prie, elle marche à tes côtés. Apprends-moi le « oui » de Marie : qu’il conduise mes chemins à ta rencontre ; Amen ! 
 

 
2ème Mystère Douloureux : LA FLAGELLATION 
 
 
 
Évangile selon St Matthieu (27,26) Quant à Jésus, Pilate le fit flageller et le leur livra pour qu’il soit crucifié. 
 
 
Lecture du prophète d’Isaïe (50, 5-6) Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille et moi je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. 
 
 
Psaume 115 (15-16) Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi dont tu brisas les chaînes ? 
 
Prière Mère très aimante, donne-nous de supporter avec patience les souffrances de cette vie : incompréhension, séparation, deuil, maladie, handicap, vieillesse. Donne-nous aussi de les vivre unis à la passion de ton Fils. 
 
Pour nous aujourd’hui Dieu notre Père, Jésus, ton Fils, est humilié, flagellé, condamné. Son chemin de croix, sa souffrance, sa vie donnée sont le signe de ton amour. Qui donc es-tu, Dieu, pour nous aimer ainsi ? 
 
 

 
 
 
3ème Mystère Douloureux : LE COURONNEMENT D’ÉPINES 
 
 
Évangile selon St Matthieu (27,28-30) Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! » Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau et ils le frappaient à la tête. 
 
Lecture du livre d’Isaïe (52, 14-15) La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’aspect d’un fils d’Adam; Et voici qu’il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu’on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler. 
 
Psaume 21 (8. 17) Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve puisqu’il est son ami ! » Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. 
 
Prière Mère très aimante, donne à tous les témoins de la foi d’accueillir avec joie et patience les persécutions et les insultes au nom du Christ. 
 
Pour moi aujourd’hui Des épines ! Drôle de couronne pour un roi ! Mais tu n’es pas un roi ordinaire : ton pouvoir n’est pas de ce monde. Que ton règne vienne, sur la terre comme au ciel. 

 4ème Mystère Douloureux : LE PORTEMENT DE LA CROIX 
 
 
Évangile selon St Jean (19,17) Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire. 
 
Lecture du prophète Isaïe (53, 2-4) Il n’était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n’avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. Pourtant, c’étaient nos souffrance qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. 
 
Psaume 30 (13-14) On m’ignore comme un mort oublié, comme une chose qu’on jette. J’entends les calomnies de la foule ; ils s’accordent pour m’ôter la vie. 
 
Prière Mère très aimante, donne-nous de porter courageusement notre croix de chaque jour à la suite du Christ. 
 
 
Pour moi aujourd’hui Seigneur, elle est lourde cette croix que tu portes. Lourde du poids de mes fidélités et de mes promesses qui s’usent sans cesse au rythme du quotidien. Lourde de mon péché et du péché de ton peuple. Pour me relever et relever mes frères, pour sauver ton peuple, tu ploies sous le poids de la croix, et tu donnes ta vie. 
 
 
 
5ème Mystère Douloureux : LA MORT DE JÉSUS SUR LA CROIX 
 
 
Évangile selon St Jean (19, 28-30) Sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l’Écriture s’accomplisse
jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » (…) Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’Esprit. 
 
Lecture du prophète Isaïe (53, 9-11) On l’a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n’a jamais commis l’injustice, ni proféré le mensonge. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s’il fait de sa vie un sacrifice d’expiation, à cause de ses souffrance, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu’il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés. 
 
Psaume 21 (17-19) Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os. Ces gens me voient, il me regardent. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. 
 
Prière Mère très aimante, qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse et que sur terre comme dans les ténèbres toute langue proclame que Jésus est le Seigneur. 
 
Pour moi aujourd’hui L’heure est venue. Tout est dit, Tout est accompli. Tu es allé, Seigneur, jusqu’au bout de l’amour pour tes frères les hommes. Tu es allé au bout du don. Il n’est pas besoin d’autres gestes ou d’autres signes pour comprendre ton amour. Entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. 

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La  Pentecôte: c'est la fin du confinement, c'est avec joie que nous retrouvons le Père Eustache  

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Titre 2

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