15 Août 2021 fête de l'assomption
Sainte Vierge Marie, ma mère,
Je te loue au soir de ce jour.
De ton Coeur immaculé, ont jailli d'innombrables grâces pour moi, afin de marcher fidèlement sur la route du ciel.
Merci de m'avoir gardé sous ton manteau maternel.
Merci de m'avoir guider sur les pas de Jésus, ton fils, mon frère,
Toi mon modèle de foi, et d'espérance, merci pour ton oui à Dieu, merci pour ta foi, ton espérance et ton amour.
Toi, la première en chemin, merci pour ta protection, d'avoir veillé sur moi dans mes moments difficiles et de doute.
Sois magnifiée!
sois exaltée!
sois honorée!
Très sainte Vierge Marie, ma Mère!
Ce soir, je me reconnais pécheur..
Pardonne-moi mes erreurs de fils. Permets-moi de me réconcilier avec Dieu dans la sincérité du coeur.
Ce soir, prie et veille sur moi encore,
Couvre-moi de ton saint manteau de grâces,
Prie Dieu pour moi,
Enseigne-moi ton humilité, ta patience et ta fidélité.
O Marie, conçue sans péché,
Priez pour nous qui avons recours à vous. Amen.
Refrain : Ave, Ave, Ave Maria ! (bis)
1. Les saints et les anges, en chœur glorieux
Chantent vos louanges, Ô Reine des cieux.
2. Ô Vierge Marie, à ce nom si doux,
Mon âme ravie chante à vos genoux.
3. Comme aux temps antiques, chanta Gabriel,
Voici mon cantique, Ô Reine du ciel.
4. Devant votre image, Voyez vos enfants,
Agréez l’hommage de leurs cœurs fervents.
5. Soyez le refuge des pauvres pécheurs,
Ô Mère du Juge qui sonde les cœurs.
6. Écoutez, Ô Mère, qui nous aimez tant,
Cette humble prière que font vos enfants.
7. Loin de la patrie, guidez le soldat,
Protégez sa vie au jour du combat.
8. Au salut du monde pour mieux travailler
Qu’une foi profonde nous aide à prier.
9. Vierge, sous votre aile, heureux qui s’endort,
Sa frêle nacelle vogue sur le port.
10. À l’heure dernière, fermez nous les yeux,
À votre prière, s’ouvriront les cieux.
11. La terre est en fête, Dieu vient nous sauver,
L’Église répète le chant de l’Ave.
12. Aux grâces nouvelles, sachons obéir,
Car Dieu nous appelle à nous convertir.
Jolie Cérémonie à la grotte de Mesnil Mauger, présidée par le père Eustache et le père Charles en vacances
L’Assomption :
demandons à Marie de vivre du Ciel (de l’amour du Christ) sur la terre !
Par cette fête qui nous touche beaucoup, nous célébrons l’entrée au Ciel de la Sainte Vierge. L’Assomption n’est explicitement reconnue qu’à propos de Marie en raison de son Immaculée Conception qui la place dans une situation particulière et unique.
Marie, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège singulier venant de son Fils a été préservée et exempte de toute tâche du péché originel et de ses conséquences, la mort comprise. Elle était donc prête pour la fin de sa vie terrestre, à voir s’accomplir les promesses du Père, à commencer par la résurrection de son Fils, dont elle est la première bénéficiaire.
Ce dogme de l’Assomption répond donc à celui de l’Immaculée Conception par la logique du même amour. Dieu est tellement fidèle qu’Il va au terme de ce qu’Il a commencé. Ainsi, l’Assomption achève en Marie la victoire commencée par la libération anticipée du péché lors de sa conception. Mais l’Assomption a aussi pour nous une profonde signification : elle nous enseigne que l’accomplissement du salut n’est pas réservé à elle seule mais à nous tous. Elle désigne l’objet de notre espérance. Saint Paul dit : « la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu » et « nous-mêmes, bien que nous ayons reçu l’Esprit comme un premier don, nous gémissons en nous-mêmes dans l’attente de nos droits de fils et de la rédemption de notre corps » (Romains 8, 19, 23). L’Assomption atteste donc que Dieu a déjà anticipé pour la Mère de son Fils, le salut tant espéré par les chrétiens.
Ainsi l’Assomption de Marie est toujours d’actualité ! En effet, par sa médiation continue entre son Fils et l’humanité, elle est médiatrice de toutes grâces et prend nos prières qu’elle transmet à son Fils. Par le fait qu’elle soit corps et âme entrée au Ciel, elle nous aide à enfanter le Christ en nous, à souffrir par amour, à donner notre vie dans la joie. Elle restera toujours avec nous pour nous accompagner aussi bien dans notre quotidien le plus banal que dans notre « entrée dans la vie », comme disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. L’Assomption nous rappelle donc que la vie éternelle n’est pas une vie éthérée, mais que Marie et son Fils nous attendent corps et âmes.
Dans les derniers mystères glorieux du rosaire, nous méditons le mystère de l’Assomption de la Sainte Vierge Marie et de son couronnement. Nous demandons la grâce de l’Espérance, l’annonce de la Gloire céleste et de la destinée de l’Église, appelée à devenir l’Épouse du Christ.
Nous pouvons profiter de ce temps de vacances pour faire le point sur notre vie de foi, une sorte de « bilan de cœur » à offrir à la Sainte Vierge, en lui rendant grâce pour sa tendresse et en lui demandant de nous aider à mettre de l’amour, à vivre du Christ comme elle, dans les tâches les plus quotidiennes de nos vies. La vocation de tout baptisé est en effet de vivre déjà du Ciel sur la terre ! Cette fête du 15 août pourra ainsi relancer notre prière personnelle mais aussi la prière au sein de nos familles et renforcer ainsi l’union des cœurs dans celui du Christ.
Les fêtes de la Sainte Vierge sont en effet des moments privilégiés pour prendre conscience et approfondir la grâce que nous avons reçue lors de la consécration de nos personnes, de nos familles et de notre paroisse à la Vierge Marie; il y a maintenant bientôt deux ans le 8 décembre 2019 !
Chers amis,
Nous entrons dans le temps de l’Avent qui, dès la fin du mois de novembre, nous tourne déjà vers la joie de Noël et nous met en route pour nous y préparer. Elle sera belle à accueillir cette joie de Noël en cette année 2021. Certains pourtant se posent la question : avons-nous le droit d’être heureux en des temps si compliqués et perturbés ? Les chrétiens peuvent-ils afficher leur joie, alors qu’au sein même de leur Église des drames terribles s’y sont déroulés ? La question mérite d’être posée.
À l’Assemblée plénière des évêques à Lourdes, nous avons pris des décisions. Elles ont été reconnues comme courageuses. L’important est surtout qu’elles soient fécondes et efficaces. Il a été bon de réentendre les paroles de Jésus, souvent citées : « La vérité vous rendra libres. » (Jean 8, 32). Un des enjeux des années à venir est le rétablissement de la confiance. Lorsque le pape a pris la parole sur ce sujet, il a eu cette belle expression : « Il faut que l’Église redevienne une maison sûre. »
Pour nous aider sur ce chemin de la confiance, nous sommes entrés le 17 octobre dernier dans la grande démarche synodale voulue par le pape François. Voilà une démarche audacieuse qui peut redonner aux catholiques la confiance et la communion si nécessaires. L’évêque, de par le ministère qu’il assure, est sans doute celui qui peut le mieux mesurer l’immense diversité qui existe dans notre Église. Redisons que cette diversité est belle, bienheureuse et qu’elle est un don de Dieu. Elle doit cependant être vécue dans un grand esprit de responsabilité. Le synode nous donne la possibilité de prendre la parole et d’entendre celle des autres. Il nous invite surtout à écouter ce que l’Esprit Saint veut dire à notre Église aujourd’hui.
La fête de Noël qui approche nous aide dans cette prise de conscience. Nous allons dans quelques semaines accueillir un enfant. Il va naître dans une étable. Il va commencer sa vie dans une humilité absolue. Que la contemplation de cet enfant qui vient de la part de Dieu, qui est Dieu lui-même, nous redise ce que doit être notre Église. Elle doit demeurer ce lieu de la rencontre avec le Seigneur qui vient, ce lieu de communion fraternelle, ce lieu où est annoncée l’Espérance pour notre monde.
Que le Seigneur bénisse chacun de vous et toutes les intentions que vous portez. Dans la joie du Seigneur qui vient.
+ Jacques Habert,
Évêque de Bayeux et Lisieux